« Mon mari est venu travailler en France. Dans ce cas-là, tu viens ou tu viens pas. C’est une situation dans la vie. Au Portugal, il n’avait pas de boulot sûr. Ici, il a eu un CDI tout de suite. Mais moi, j’ai eu des hauts et des bas.
Quand je suis arrivée ici, j’étais en train de rentrer en dépression, j’en pouvais plus de rester à la maison sans parler à personne. J’ai passé des jours, je parlais avec mes filles en allant à l’école et ensuite, avec quelqu’un d’autre seulement quand mon mari rentrait du travail.
T’imagines la solitude ?
Après quatre mois, j’ai voulu quitter Montluçon, ma fille m’a dit : « Déjà, tu m’enlèves du Portugal et là, tu vas encore m’enlever. »