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audio cornemuseux

 Le cornemuseux de Marmignolles

Gaby - les bals

Alors après la Libération... Ah ! Après la Libération... Ça a été... Comment vous dire... le défoulement !

Écoutez : à Montluçon, ça dansait dans toutes les rues. Au Faubourg Saint Pierre, dans le fond, là. Là où il y a l’arrêt des bus. Et bien là, il y avait une petite place. Et bien ça dansait, là. Ça dansait sur la place Saint Paul.

Ça dansait sur la place de la Mairie. Ça dansait sur l’avenue de la gare. Et puis dans tous les petits cafés qu’il y avait dans les quartiers, il y avait un accordéoniste et on dansait !

Mes parents habitaient au bord du Canal. Et bien là, il y avait un petit café.

Et bien dans ce café il y avait un accordéoniste et on dansait.

Place de Blanzat, aussi.

C’était l’euphorie.

On dansait partout.

Ça dansait l’après midi, hein. On n’avait pas le droit de sortir le soir en principe. On était mineurs. Mais ça dansait le soir aussi.

Alors ça dansait à Chateaugay. Ça dansait à Torneuve. Ça dansait à Villebret – sur la route de Villebret, là, à Saint Jean.

Et puis alors les fêtes foraines… Il y en avait dans tous les quartiers.

Ça commençait aux Fours à Chaux, avenue Jules Guesdes.

C’était pour les Rameaux. Ça durait une semaine. Il y avait les manèges, mais il y avait surtout les parquets. Pour danser. Et là, ça dansait tous les soirs. Alors après c’était les Îles. Après le Pont du Chatelet. Blanzat. Après, au mois de mai, c’était la Ville Gozet. Devant l’église, là, il y avait les manèges. Mais alors derrière l’église, là où il y a la sécurité sociale maintenant, il y avait deux parquets là.
Et puis on dansait dans l’édifice communal, aussi. Tous les dimanches. À l’étage. Et en bas c’était la buvette...

Et puis il y avait la Chorale dans la rue Mondétour. Alors ça c’était quelque chose d’extraordinaire parce qu’il y avait un orchestre...

Là on dansait, mais on dansait le swing. Ah ah… Je suis swing, swing swing... Oh là là… Je me rappelle… Avec les trombones. La contrebasse. Et surtout les trompettes, là, bouchées, qui faisaient wa wa wa... Et alors moi j’étais mince mais comme un haricot ! Alors les garçons venaient me chercher quand c’était la Java, là, celle des Bombes Atomiques. Et lorsque la bombe explosait, ils m’attrapaient par la taille. Et là… Vous comprenez… Et là ils m’envoyaient en l’air. Ils me faisaient sauter ! Comme une bombe ! Après la guerre, vous comprenez ? Comme une bombe !

Et on riait ! Ah on riait…
On s’amusait.

Gaby, 94 ans

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Les bals

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Les gats do bourbonnais

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Haut les cœurs

La Garde républicaine

Un souvenir marquant de sa vie, pour ma grand-mère, c'était il y a 37 ans, la célébration du centenaire de la Fanfare des Enfants de la Toque le 19 juin 1983 à Huriel, un petit bourg à 12 km de Montluçon, où elle est née et où elle a passé toute son enfance.

En effet, pour commémorer cet anniversaire, l'association avait invité différentes fanfares des alentours, et la fanfare de la Garde républicaine à cheval qui défile sur les Champs-Élysées le 14 juillet.

Huriel préparait cet événement depuis des mois, en fabriquant toutes sortes de décorations.

Au total, 35 chevaux et cavaliers musiciens arrivèrent par des trains spéciaux : les cavaliers musiciens logèrent chez les habitants et les chevaux dormirent dans une ferme près du bourg. Sous un soleil de plomb, toute la journée, plus de 5 000 personnes de l'Allier, de départements voisins, et des personnalités importantes du département vinrent pour voir jouer et défiler en tenue de parade les cavaliers.

Défilés et concerts se succédèrent. C'était impressionnant ! On ne savait même plus où regarder ! Il y avait une ambiance incroyable, de fête et de convivialité.

La Garde républicaine a vécu 3 jours avec les Huriélois, comme avec des amis. Ils dînaient avec, il n'y avait pas de barrière.

 

Puis la Garde est repartie, après avoir invité pas mal de personnes à venir les voir le 14 juillet. Aujourd'hui, ce ne serait plus possible de vivre un tel moment : ça coûterait trop cher, et ça ne pourrait pas être aussi convivial à cause des conditions matérielles et techniques qu'on doit respecter.

Léane

Réalisé en 2020 avec la classe de 3ème du collège Jean Jacques Soulier

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Les Allemands

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Les Bals Intergénérationnels

En 2023, Lilananda adapte son Bal des Marmots pour proposer une journée de danse et de fête à 7 centres de vacances dans l’Allier en les associant avec 7 Ephads pour proposer un moment festif autour de la danse.

Les musiciens sont venus apprendre quelques danses traditionnelles le matin aux enfants du centre de vacances, avant de les inviter à l'Ephad pour venir danser avec les résidents et partager avec eux quelques danses collectives (bourrée, cercle circassien, valses...).

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Être bien entouré

(texte écrit par un élève de 1ère dans le cadre d'ateliers d'écriture menés au Lycée Albert Einstein de novembre 2019 à février 2020)

Je suis né en 2003 le 30 septembre à 6h22 à Rouen, en Normandie. Je suis très sportif. J'adore faire du vélo et courir. Je fais l'UNSS du lycée. J'aime bien le sport, le hand, le vélo, la course, les jeux vidéos, le lycée pour les ami(e)s, la famille, la mécanique, l'armée, les motos et la gendarmerie.
Ce que j'aime pas c'est les olives, l'histoire, être blessé, la PSE et certains profs. À Domitys j'ai eu l'occasion de parler avec une dame. Elle a deux fils gendarmes, en déplacement en dehors de la France et une fille avocate qui, elle, est sur le territoire français.

Son mari est décédé il y a quelques années d'un cancer. Il était très connu car c'était un gendarme de très haut grade. Elle dit qu’il a fondé l'école de gendarmerie de Montluçon mais j'ai un doute, parce qu’elle a été fondée en 1910 et 1913 que ça voudrait dire qu’il aurait vécu bien plus que centenaire.
Au début, cette école, c'était la caserne de Richemont. Elle changé de nom le 1er août 1976 pour que les femmes puissent travailler parce qu’on ne pouvait pas accepter les femmes dans les casernes.

 

Cette dame a eu du mal à se remettre de la mort de son époux. Elle est contente malgré tout de l'avoir eu car c’était un homme de qualité, franc et honnête. Maintenant elle est à Domitys et ça va mieux, elle est bien entourée, elle s'est faite des ami(e)s. Son seul problème, c'est qu'elle ne voit pas ses enfants. Puis elle est paralysée car elle ne peut plus tourner la tête.

Elle est arrivée à Montluçon à 18-19 ans. Elle travaillait dans la vente de fruits et légumes. Pour son travail elle avait un salaire de 5 240 francs à l'époque ce qui vaut aujourd'hui 800 € (car 1 euro = 6,55 francs). Le canal de Berry a bien aidé pour le commerce parce que les livraisons étaient plus rapides par bateau que par la terre.

La ville de Montluçon s'est bien développée / a bien évoluée. Les modes de vie se sont améliorés grâce aux nouvelles technologies.
Il y a plus de lien dans les familles car avant, on ne parlait que pendant les repas et il y avait des sujets dont on pouvait pas parler alors que maintenant, on peut parler de tout, tout le temps. Il n'y a pas de sujet de conversation interdit ou tabou.

La ville de Montluçon est aussi plus sale qu’avant car maintenant, les gens, au lieu de mettre les déchets dans une poubelle, ils les mettent par terre. Il y a aussi les usines de Commentry, classées Seveso, qui recrachent des produits chimiques qui retombent sur la ville. Il y a le Cher qui est, lui aussi, plein de déchets.

Mais il y a quand même des activités ou des endroits, monuments, choses à visiter ou à faire.
Montluçon, actuellement, n'est plus la même ville qu'avant. Et même si elle est sale, on y vit bien.

Matteo

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Ville pareille

Sombre

(texte écrit par un élève de 1ère dans le cadre d'ateliers d'écriture menés au Lycée Albert Einstein de novembre 2019 à février 2020)

À Montluçon, il y a de bons endroits comme le centre-ville. Et d'autres endroits, comme à côté du lycée. Il y a aussi des endroits chauds, comme derrière Carrefour là où un de nos anciens collègues de classe a tué quelqu'un pour un regard en croix. Vu de l'extérieur c'est beau. Mais quand on y est, on connaît son côté sombre.

Pourtant, ce que j’aimerais c'est qu'on arrête d'avoir peur des gens dans la rue, qu'on arrête de nous prendre pour des voleurs ou des bandits alors qu'on est juste des citoyens comme les autres.

Pour moi, le plus important c'est la santé, le bonheur, une amitié sincère.

Montluçon, c'est pas la ville où je pourrais vivre plus tard. L’autre jour, j'ai écouté Louis Bernet. Il est né en 1936. Il m'a raconté que quand il est né c’est le Front Populaire qui gouvernait la France. Il m'a aussi décrit Montluçon à son époque, Montluçon était très industrielle. Très étroite. Il y avait des fontaines d'eau potable et le confort était rudimentaire. Louis a travaillé à la Sagem à partir de 1951. L'entreprise fabriquait de l'armement comme des canons anti-chars des canons des radios-émetteurs-récepteurs.

En 1940 le Cher était moins large et le débit plus important. Une inondation a eu lieu endommageant fortement le canal de Berry. En 1950 Montluçon avait environ 70 000 habitants et beaucoup d'usines comme Dunlop (4 500 ouvriers), Saint-Jacques et plein d'autres.

En 1968 une grande guerre a mobilisé une grande partie de Montluçon pour faire évoluer la situation entre les ouvriers et l'État à propos des salaires.

Pour lui Montluçon ne ressemble pas du tout à ce qu'il avait connu de son temps. Il préférait avant.

Quand j’aurai son âge, j’aimerais pouvoir raconter ce genre d’histoires à mes enfants ou mes petits enfants.

Fabelin

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